Des images et des actes
Quels visuels
pour parler
du climat ?
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L’étude
Les partenaires
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l’ours polaire dérivant sur sa banquise est l’image la plus emblématique
pour évoquer le changement climatique.
Pendant des années, cette représentation a peut-être associé les
sujets environnementaux
à un problème lointain géographiquement
et ps
ychologiquement. Mais en 30 ans,
les problématiques environnementales
se sont diversifiées et intensifiées. Les messages de sensibilisation sur
le tri, la pollution, le gaspillage se multiplient. Mais la façon de les traiter
a peu évolué.
Et si les photographies traditionnelles n’étaient pas les plus efficaces
pour nous faire agir ?
Climate Outreach se penche sur le sujet et mène une étude qui démontre
la nécessité de renouveler le langage visuel sur l’environnement.
Elle livre 7 clef
s pour raconter de nouvelles histoires et un outil pratique pour
les professionnels de la communication que vous pouvez consulter
Place to B, décide de décliner cette étude en France avec plusieurs
partenaires (l’Ademe, BV
A, Mickaël Dupré, QQF et The Conversation France)
et de l’approfondir pour étudier les émotions véhiculées par certains types
de photographies et les incitations à l’action qu’elles peuvent susciter.
Identifier les types d’images les plus
efficaces auprès du public sur les sujets
environnementaux.
Nous avons constitué une équipe d’experts
issus de différents secteurs (institutionnel, études
et conseil, sémiologie, sociologie, ps
ychologie,
marketing, communication).
Une banque crowd-sourcée de visuels climatiques.
Issue
d’un appel à contribution, elle nous a permis de créer, sur la
base de 112 visuels, un corpus de 36 photos susceptibles de
mobiliser les individus sur les thèmes environnementaux.
À consulter ici
:
Sur cette base, nous avons
mené
une vingtaine d’entretiens
qualitatif
s
pour faire réagir
les individus aux 36 visuels.
Nous en avons aussi
profité pour recueillir les
témoignages de 10 experts
(chercheurs, journalistes,
professionnels de l’image
et de la communication)
que vous pouvez retrouver
en vidéo ici :
L’analyse de ces entretiens
nous a permis de constituer
un questionnaire en ligne
pour prendre le pouls des
Français sur le sujet.
A
vec notre partenaire BV
A, nous l’avons soumis à 1 500
personnes représentatives de la population française.
Nous les avons exposées aux 36 visuels sélectionnés en
amont pour analyser leur réactions émotionnelles
et l’impact sur leur envie d’agir.
De cette lar
ge étude, nous avons tiré plusieurs observations
que vous pouvez retrouver ici en vidéo :
Nous avions demandé aux répondants du questionnaire de choisir un thème parmi 3 et nous avons observé que leur choix
était intimement corrélé à leur situation géographique, économique voire à leur niveau d’engagement.
Ce sont plutôt des hommes, de catégorie socioprofessionnelle
supérieure, propriétaires de maison dans des villes
de taille moyenne.
Ce thème parle à un public dont les revenus lui permettent de
s’approprier la globalité des solutions éner
gétiques. Il peut plus
facilement envisager des démarches éner
gétiques coûteuses,
comme se munir de panneaux solaires, changer son isolation,
faire évoluer sa chaudière, etc.
ont choisi le thème
ont choisi le thème
Ce sont plutôt des femmes d’âge avancé,
de catégorie socioprofessionnelle inférieure
et habitant en zone rurale.
Ce thème fait écho auprès de ce public qui réalise de multiples
gestes au quotidien en faveur d’une meilleure alimentation
et consommation (acheter des produits locaux, issus de
l’agriculture biologique, trier et recycler ses déchets, etc). Il ne
le fait pas seulement par conscience écologique mais aussi
pour des raisons sanitaires et économiques.
Ce sont plutôt des jeunes hommes urbains, locataires
d’appartement, de catégorie socioprofessionnelle supérieure.
Ce thème correspond à une préoccupation quotidienne pour ce
public vivant en métropole et confronté à une circulation dense
et à des pics de pollution. Néanmoins, l’étude montre qu’ils sont
finalement plus sensibles aux visuels traitant d’éner
gie. Peut-être
leur semble t-il plus facile d’agir sur ce thème (en éteignant la
lumière, en débranchant les appareils), plutôt qu’en faveur de la
mobilité qui implique une grande réor
ganisation (se déplacer à
vélo) ou investissement (acheter une voiture électrique).
ont choisi le thème
Nous avons découvert que plus le public est engagé, plus la palette d’émotions à laquelle il est sensible est lar
ge et négative
plutôt constitué de jeunes
hommes au pouvoir d’achat
limité, qui réalisent quelques
gestes entrés dans les mœurs
(ex : recyclage) est davantage
réceptif aux émotions
positives,
et négatives mais modérées.
Ce public peut-être exposé à
des visuels de catastrophe
non choquante pour provoquer
un léger stress mais sans
dégoûter, ni culpabiliser
cette audience qui se sent
moins concernée par le sujet
climatique.
plutôt rural, d’âge moyen, au
pouvoir d’achat moyen à élevé,
qui réalise des éco-gestes à
travers ses choix d’achat, est
plus réceptif
s aux émotions
négatives.
Ce public regroupe des profils
très différents, avec une plus
grande sensibilité que les non-
initiés face à des émotions
négatives comme la colère,
le dégoût, la tristesse ou le
mépris mais une moins bonne
réceptivité que les experts à la
peur, la honte ou la culpabilité.
Le sujet climatique étant l’un
de ses sujets de prédilection,
il est davantage impliqué et
adepte du traitement de choc.
Les visuels se rattachant au
climat provoquent une plus
grande char
ge affective et
émotionnelle pour ces experts,
peu importe l’émotion visée.
plutôt rural, propriétaire de
maison, âgé et au pouvoir
d’achat moyen, qui s’engage
socialement (bénévolat), pour
l’environnement (gestes,
investissements) et qui
a un rôle de prescription.
Le public
Le public
Le public
Les visuels de
ont tendance à susciter
l’intérêt, la joie,
la surprise.
Les visuels de
et
ont tendance à susciter la colère, la peur,
la tristesse, le mépris, le dégout,
la culpabilité.
Les émotions suscitées ont un lien direct avec l’envie d’agir déclenchée par un visuel.
Et le type et la variété d’émotions diffusées engendre des incitations différentes.
Il faut susciter à minima
de l’intérêt, mais aussi de
la joie, voire de la surprise.
Il faut susciter de l’intérêt
mais aussi des émotions
négatives : tristesse,
colère, honte, peur
culpabilité.
Il faut susciter les
émotions qui incitent
à agir mais aussi du
dégoût et du mépris.
Pour inciter
Pour inciter
Pour inciter
Pour chaque visuel, nous avons questionné les répondants sur le type de structure légitime à l’employer
dans sa communication. Nous avons découvert qu’il faut respecter certaines règles en fonction de l’émetteur
que l’on incarne au yeux du grand public.
Si je suis
Mes actions de communication ayant une portée nationale, je suis habilité à évoquer
tous les sujets environnementaux. Ma parole étant considérée comme fiable, je peux
représenter les
conséquences
des problèmes environnementaux. Le public attend aussi
de moi que je présente
des visuels de solutions
pour apporter des réponses concrètes
aux citoyens.
Si je suis
Au regard de mes prérogatives d’aménagement de l’espace public, les répondants
attendent que
je privilégie les visuels portant sur la mobilité
(sur la voirie, les pistes
cyclables, la pollution...). Le public attend que
je privilégie des visuels de solution
à l’échelle locale
et que
je n’abuse pas des codes décalés.
Si je suis
Je suis considéré comme moins légitime sur les sujets environnementaux. Deux aspects
sont mal perçus : la mise en scène des conséquences du réchauffement climatique et
l’utilisation de codes humoristiques ou décalés jugés « provocateur ». Le plus judicieux
est de mettre en avant
des visuels présentant des solutions
relevant strictement de
mon domaine d’activité.
Si je suis
Je bénéficie d’une lar
ge crédibilité qui me permet d’aborder tous les thèmes
(“consommation”, “mobilité” ou “éner
gie”), et d’utiliser tout type de visuel
(
causes,
conséquences ou solutions
). Cerise sur le gâteau, je peux me permettre d’employer
des codes
« décalés
»
, humoristiques, futuristes, dissonants.
….il faut prendre en compte
son
pour employer
pour susciter
et inciter à
à son échelle
Le public
Le public
Le public
Ou
et
non choquante
ou
choquante
ou
choquante mais aussi
qui emploie la dérision,
l’humour.
Préparer le terrain, et
aborder les sujets sans
braquer pour
Engager sans effort pour
Engager sans effort pour
Et pour identifier le visuel qui fera mouche
auprès de votre public, retrouvez notre
banque de photos intelligente ici :
Pour aller plus loin, retrouvez tous
les enseignements de l’étude ici :
Une étude menée par
Place
To
B
, d’après l’étude initiale Climate Visuals lancée par notre partenaire
Climate Outreach
.
En partenariat avec l’
ADEME
,
BV
A
,
Mickaël Dupré
,
Qu’est-ce qu’on fait ?!
et
The Conversation France
.
ET SI ON CHANGEAIT DE LANGAGE
VISUEL POUR PARLER
DU CLIMAT ?
EN
2015
ET EN
2016
L’OBJECTIF ?
ANNÉES
1980
DEPUIS LES
ÉTUDIÉ L’IMPACT DES VISUELS
ENVIRONNEMENTAUX
SUR L’ENGAGEMENT
PENDANT 1 AN, NOUS AVONS
Réunir
et collecter
le matériel
Travail
sur le terrain
Enquête en ligne
Premiers résultats
IL FAUT CHOISIR LE THÈME DE SA COMMUNICATION VISUELLE
AU REGARD DES PRÉOCCUPATIONS ET DE L’ENVIRONNEMENT
DE SON AUDIENCE
27
%
ÉNERGIE.
51
%
22
%
TRANSPORT ET MOBILITÉ.
IL FAUT PRIVILÉGIER LES VISUELS QUI OFFRENT UN UNIVERS ÉMOTIONNEL
LARGE, ET ADAPTER LES ÉMOTIONS À SON AUDIENCE
« indifférent »
« consom’acteur »
« ambassadeur »
Joie
Surprise
Intérêt
Peur
Tristesse
Colère
Intérêt
Colère
Dégoût
Honte
Tristesse
Colère
Mépris
Dégoût
Culpabilité
OR, CHAQUE TYPE DE VISUEL SUSCITE
DES ÉMOTIONS DIFFÉRENTES…
SOLUTIONS
CAUSES
CONSÉQUENCES
DES IMAGES ET DES ACTES
À
S’INFORMER
À AGIR
LES AUTRES À AGIR
IL FAUT ADAPTER SA COMMUNICATION EN FONCTION
DU TYPE D’ÉMETTEUR DONT ELLE ÉMANE
CONSOMMATION.
une institution
publique nationale
une institution
publique locale
une
structure
privée
une
association
ou une ONG
niveau d’engagement
le bon
type de visuel
les bonnes
émotions
une action
réalisable
« indifférent »
« consom’acteur »
« ambassadeur »
SOLUTION
CAUSE
CONSÉQUENCE
SOLUTION
CAUSE
CONSÉQUENCE
SOLUTION
CAUSE
CONSÉQUENCE
donner envie
de s’informer
donner envie d’agir
donner envie de convaincre
les autres d’agir
LA BASE DE PHOTOS
RAPPORT FINAL
QU’
AV
ONS-NOUS APPRIS ?
En croisant ces enseignements, nous avons compris que pour
faciliter la conduite du changement du public…
04
FAIRE CHANGER LES COMPORTEMENTS
EN INCITANT À L'ACTION
ICI
NOS PARTENAIRES
VOIR LA BASE DE PHOTOS
VOIR LES INTERVIEWS
REVIVRE LA RENCONTRE DU 24 MARS
ET SI ON CHANGEAIT
DE LANGAGE
VISUEL POUR PARLER
DU CLIMAT ?
DEPUIS LES
ANNÉES
1980
l’ours polaire dérivant sur sa banquise
est l’image la plus emblématique
pour évoquer le changement climatique.
Pendant des années, cette
représentation a peut-être associé
les
sujets environnementaux
à un
problème lointain géographiquement
et ps
ychologiquement. Mais en 30 ans,
les problématiques environnementales
se sont diversifiées et intensifiées. Les
messages de sensibilisation sur
le tri, la pollution, le gaspillage se
multiplient. Mais la façon de les traiter
a peu évolué.
Et si les photographies traditionnelles
n’étaient pas les plus efficaces
pour nous faire agir ?
EN
2015
Climate Outreach se penche sur le sujet
et mène une étude qui démontre
la nécessité de renouveler le langage
visuel sur l’environnement.
Elle livre 7 clef
s pour raconter
de nouvelles histoires et un outil
pratique pour les professionnels de
la communication que vous pouvez
consulter
:
ET
EN 2016
Place to B, décide de décliner cette
étude en France avec plusieurs
partenaires (l’Ademe, BV
A, Mickaël
Dupré, QQF et The Conversation France)
et de l’approfondir pour étudier les
émotions véhiculées par certains types
de photographies et les incitations à
l’action qu’elles peuvent susciter.
L’OBJECTIF ?
Identifier les types d’images
les plus efficaces auprès
du public sur les sujets
environnementaux.
PENDANT 1 AN,
NOUS
AV
ONS
ÉTUDIÉ L
’IMP
ACT
DES VISUELS
ENVIRONNEMENT
AUX
SUR L
’ENGAGEMENT
Réunir
et collecter
le matériel
Nous avons constitué
une équipe d’experts
issus de différents secteurs
(institutionnel, études et
conseil, sémiologie, sociologie,
ps
ychologie, marketing,
communication).
Une banque crowd-sourcée
de visuels climatiques.
Issue d’un
appel à contribution, elle nous a permis
de créer, sur la base de 112 visuels, un
corpus de 36 photos susceptibles de
mobiliser les individus sur les thèmes
environnementaux.
À consulter ici
:
Travail
sur le terrain
Sur cette base,
nous avons
mené
une vingtaine d’entretiens
qualitatif
s
pour faire réagir
les individus aux 36 visuels.
Nous en avons aussi profité pour
recueillir les
témoignages de 10 experts
(chercheurs, journalistes, professionnels
de l’image et de la communication)
que vous pouvez retrouver
en vidéo ici :
Enquête
en ligne
L’analyse de ces entretiens nous a
permis de constituer un questionnaire
en ligne pour prendre le pouls
des Français sur le sujet.
A
vec notre partenaire BV
A, nous
l’avons soumis à 1 500 personnes
représentatives de la population
française.
Nous les avons exposées aux 36 visuels
sélectionnés en amont pour analyser
leur réactions émotionnelles et l’impact
sur leur envie d’agir.
Premiers
résultats
De cette lar
ge étude,
nous avons tiré plusieurs observations
que vous pouvez retrouver ici en vidéo :
QU’AVONS-NOUS
APPRIS ?
IL F
AUT CHOISIR LE THÈME
DE SA COMMUNICA
TION VISUELLE
AU REGARD DES PRÉOCCUP
A
TIONS
ET DE L
’ENVIRONNEMENT
DE SON AUDIENCE
Nous avions demandé aux répondants
du questionnaire de choisir un thème
parmi 3 et nous avons observé que leur
choix était intimement corrélé à leur
situation géographique, économique
voire à leur niveau d’engagement.
51
%
ont choisi le thème
CONSOMMA
TION.
Ce sont plutôt des femmes d’âge avancé,
de catégorie socioprofessionnelle
inférieure et habitant en zone rurale.
Ce thème fait écho auprès de ce public
qui réalise de multiples gestes au
quotidien en faveur d’une meilleure
alimentation et consommation
(acheter des produits locaux, issus
de l’agriculture biologique, trier et
recycler ses déchets, etc). Il ne le fait pas
seulement par conscience écologique
mais aussi pour des raisons sanitaires
et économiques.
Ce sont plutôt des hommes, de catégorie
socioprofessionnelle supérieure,
propriétaires de maison dans des villes
de taille moyenne.
Ce thème parle à un public dont les
revenus lui permettent de s’approprier
la globalité des solutions éner
gétiques.
Il peut plus facilement envisager des
démarches éner
gétiques coûteuses,
comme se munir de panneaux solaires,
changer son isolation, faire évoluer
sa chaudière, etc.
27
%
ont choisi le thème
ÉNERGIE.
Ce sont plutôt des jeunes hommes
urbains, locataires d’appartement,
de catégorie socioprofessionnelle
supérieure.
Ce thème correspond à une
préoccupation quotidienne pour ce
public vivant en métropole et confronté
à une circulation dense et à des pics de
pollution. Néanmoins, l’étude montre
qu’ils sont finalement plus sensibles aux
visuels traitant d’éner
gie. Peut-être leur
semble t-il plus facile d’agir sur ce thème
(en éteignant la lumière, en débranchant
les appareils), plutôt qu’en faveur de
la mobilité qui implique une grande
réor
ganisation (se déplacer à vélo)
ou investissement (acheter une voiture
électrique).
22
%
ont choisi le thème
TRANSPORT ET MOBILITÉ.
IL F
AUT PRIVILÉGIER LES VISUELS
QUI OFFRENT UN UNIVERS
ÉMOTIONNEL LARGE, ET ADAPTER
LES ÉMOTIONS À SON AUDIENCE
Nous avons découvert que plus le public
est engagé, plus la palette d’émotions
à laquelle il est sensible est lar
ge et
négative.
plutôt constitué de jeunes hommes
au pouvoir d’achat limité, qui réalisent
quelques gestes entrés dans les mœurs
(ex : recyclage) est davantage réceptif
aux émotions positives,
et négatives mais modérées.
Ce public peut-être exposé à des visuels
de catastrophe non choquante pour
provoquer un léger stress mais sans
dégoûter, ni culpabiliser cette audience
qui se sent moins concernée par le sujet
climatique.
Le public
« indifférent
»
plutôt rural, d’âge moyen, au pouvoir
d’achat moyen à élevé, qui réalise
des éco-gestes à travers ses choix
d’achat, est plus réceptif
s aux émotions
négatives.
Le public
« consom’acteur »
Ce public regroupe des profils très
différents, avec une plus grande
sensibilité que les non-initiés face à des
émotions négatives comme la colère,
le dégoût, la tristesse ou le mépris mais
une moins bonne réceptivité que les
experts à la peur, la honte
ou la culpabilité.
Le sujet climatique étant l’un de ses
sujets de prédilection, il est davantage
impliqué et adepte du traitement de
choc. Les visuels se rattachant au climat
provoquent une plus grande char
ge
affective et émotionnelle pour ces
experts, peu importe l’émotion visée.
plutôt rural, propriétaire de maison,
âgé et au pouvoir d’achat moyen, qui
s’engage socialement (bénévolat),
pour l’environnement (gestes,
investissements) et qui a un rôle
de prescription.
Le public
« ambassadeur »
ICI
NOS PARTENAIRES
VOIR LA BASE DE PHOTOS
VOIR LES INTERVIEWS
REVIVRE LA RENCONTRE DU 24 MARS
txt-mobile-2
OR, CHAQUE TYPE
DE VISUEL SUSCITE
DES ÉMOTIONS DIFFÉRENTES…
Les visuels de
SOLUTIONS
ont tendance à susciter
l’intérêt, la joie,
la surprise.
Les visuels de
CAUSES
et
CONSÉQUENCES
ont tendance
à susciter la colère, la peur, la tristesse,
le mépris, le dégout,
la culpabilité.
DES IMAGES ET DES ACTE
S
Les émotions suscitées ont un lien direct
avec l’envie d’agir déclenchée par un
visuel. Et le type et la variété d’émotions
diffusées engendre des incitations
différentes.
Il faut susciter à
minima de l’intérêt,
mais aussi de la joie,
voire de la surprise.
Pour inciter
À
S’INFORMER
Il faut susciter de
l’intérêt mais aussi des
émotions négatives :
tristesse, colère, honte,
peur culpabilité.
Pour inciter
À AGIR
Il faut susciter
les émotions qui
incitent à agir
mais aussi
du dégoût
et du mépris.
Pour inciter
LES AUTRES
À AGIR
IL F
AUT ADAPTER SA
COMMUNICA
TION EN FONCTION
DU TYPE D’ÉMETTEUR DONT
ELLE ÉMANE
Pour chaque visuel, nous avons
questionné les répondants sur le type
de structure légitime à l’employer
dans sa communication. Nous avons
découvert qu’il faut respecter certaines
règles en fonction de l’émetteur
que l’on incarne au yeux du grand public.
Si je suis
une institution
publique nationale
Mes actions de communication
ayant une portée nationale, je suis
habilité à évoquer tous les sujets
environnementaux. Ma parole
étant considérée comme fiable, je peux
représenter les
conséquences
des
problèmes environnementaux. Le public
attend aussi de moi que je présente
des visuels de solutions
pour apporter
des réponses concrètes aux citoyens.
Si je suis
une institution
publique locale
Au regard de mes prérogatives
d’aménagement de l’espace public, les
répondants attendent que
je privilégie
les visuels portant sur la mobilité
(sur la voirie, les pistes cyclables, la
pollution...). Le public attend que
je privilégie des visuels de solution
à l’échelle locale
et que
je n’abuse
pas des codes décalés.
Si je suis
une
structure
privée
Je suis considéré comme moins légitime
sur les sujets environnementaux.
Deux aspects sont mal perçus :
la mise en scène des conséquences du
réchauffement climatique et l’utilisation
de codes humoristiques ou décalés jugés
« provocateur ». Le plus judicieux est de
mettre en avant
des visuels présentant
des solutions
relevant strictement de
mon domaine d’activité.
En croisant ces enseignements, nous
avons compris que pour faciliter
la conduite du changement
du public…
….il faut prendre en compte son
niveau d’engagement
pour employer
le bon type de visuel
pour susciter
les bonnes émotions
et inciter à
une action
réalisable
à son échelle
Le public
« indifférent »
Le public
« consom’acteur »
Le public
« ambassadeur »
SOLUTION
qui
suscite
Ou
CAUSE
et
CONSÉQUENCE
non choquante
SOLUTION
CAUSE
ou
CONSÉQUENCE
choquante
SOLUTION
CAUSE
ou
CONSÉQUENCE
choquante mais
aussi qui emploie
la dérision, l’humour.
Préparer le terrain,
et aborder les sujets
sans braquer pour
donner envie de
s’informer
Engager sans effort
pour
donner envie
d’agir
Engager sans effort
pour
donner envie
de convaincre les
autres d’agir
Et pour identifier le visuel qui fera
mouche auprès de votre public,
retrouvez notre banque de photos
intelligente ici :
Pour aller plus loin,
retrouvez tous les
enseignements de l’étude ici :
LA BASE DE PHOTOS
RAPPORT FINAL
Une étude menée par
Place
To
B
, d’après
l’étude initiale Climate Visuals lancée
par notre partenaire
Climate Outreach
.
En partenariat avec l’
ADEME
,
BV
A
,
Mickaël Dupré
,
Qu’est-ce qu’on fait ?!
et
The Conversation France
.
04
FAIRE CHANGER LES
COMPORTEMENTS EN INCITANT
À L'ACTION