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Ce qui ne marche pas

Retrouvez les 36 visuels utilisés pour réaliser cette étude dans la base de photos ci-dessous.
Pour affiner votre recherche et accéder à des conseils pratiques, il suffit de sélectionner les critères ci-dessus.

Pour approfondir votre propre recherche iconographique, chaque visuel s’accompagne d’une analyse réalisée
par le comité d’experts de l’étude afin d’identifier les bonnes pratiques à retenir et les pièges à éviter.

À vous de jouer !

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Causes

Niveau d'émotion:

faible

Le ciel est gris et l’on voit de la fumée sortir des propulseurs de l’avion. Cela évoque la pollution, et indirectement le réchauffement climatique, mais aussi le départ, souvent en vacances pour la majorité d’entre nous.
Il représente une cause aux enjeux du réchauffement climatique, et ne présente pas de composantes décalées ou humoristiques.
L’image est facilement compréhensible du public, elle évoque une situation “banalisée” dans nos sociétés.
D’après l’étude, ce visuel a suscité les émotions suivantes : intérêt, peur, tristesse et colère. L’intensité de la colère est très forte sur cette image pour un public d’ambassadeurs. Les indifférents ou les consom’acteurs n’y voient que peu d’intérêt.
Elles incitent surtout les ambassadeurs à en parler autour d’eux et à convaincre les autres d’agir. Les institutions publiques centrales ont été jugées particulièrement légitimes pour communiquer à partir de cette photo.

Source : 747 takeoff SFO "Air China B-2471 takeoff SFO runway 28R, Look, ma, no poles!"

Niveau d'émotion:

faible

Ce visuel a suscité les émotions suivantes : la colère, puis la tristesse et dégoût.
L’image représente une conséquence de la circulation automobile avec implicitement ses effets négatifs sur la pollution et le réchauffement climatique. Les qualités esthétiques de cette photo pourraient être améliorées, en la prenant de nuit par exemple ou en supprimant le car au premier plan. Elle ne présente pas de trait humoristique ou décalé mais elle est informative et objective. L’image est facilement compréhensible du public car elle représente une situation probablement déjà vécue : on peut facilement s’y projeter. La pénibilité domine les émotions et suscite l’incitation à agir des personnes déjà convaincues. Le caractère rebutant de l’embouteillage peut provoquer à l’inverse une forme de culpabilisation et de rejet auprès des personnes les plus indifférentes aux questions environnementales. Les pouvoirs publics sont perçus comme étant les plus légitimes à communiquer à partir de ce visuel.

SourceBangkok traffic / AuthorGemma Longman

Niveau d'émotion:

faible

D’après l’étude, ce visuel a suscité les émotions suivantes : dégoût, intérêt et surprise, d’intensité plutôt moyenne.
L’image représente une cause face aux enjeux du réchauffement climatique, et illustre une situation décalée et humoristique. La mise en scène raconte une nouvelle histoire et sort des images classiques qui illustrent le réchauffement climatique. Elle est peu compréhensible, et peu crédible. Elle suscite de l'ambiguïté dans l’interprétation que l’on peut en faire : on oscille entre malbouffe et gourmandise, plaisir et sacrilège culinaire. Le lien avec le réchauffement climatique n’est pas évident. Sa qualité esthétique la rend propice au grand format et qui nécessiterait une éditorialisation et une mise en contexte textuelle. D’après l’enquête, elle n’aurait pas de réel impact incitatif (donne moyennement envie de s’informer). Les institutions publiques centrales ont été jugées les plus légitimes pour communiquer à partir de ce visuel, juste avant les ONG et associations.

Source

Niveau d'émotion:

faible

D’après l’étude, ce visuel a suscité une faible charge émotionnelle, plutôt centrée sur les émotions colère, dégoût, mépris et indifférence. L’image représente une cause face aux enjeux du réchauffement climatique, et illustre une situation plutôt décalée. Il n’est pas évident de se projeter dans cette image qui montre l’univers plutôt clos du milieu de la finance : la situation peut paraître lointaine, et la nature n’est pas présente. Le lien avec le réchauffement climatique n’est absolument pas évident, et l’image peut être interprétée d’une multitude de façons. Ce milieu très masculin et stressant n’incitera pas de façon significative le public à agir d’une quelconque manière. D’après les résultats de l’étude, c’est une image qui n’aurait pas de nécessaire impact incitatif (donne moyennement envie de s’informer et d’agir).
Ce sont les entreprises ainsi que les institutions publiques centrales qui ont été jugées comme étant les plus légitimes pour pouvoir communiquer à partir de ce visuel

(AP Photo/Richard Drew) Source

Niveau d'émotion:

forte

D’après l’étude, ce visuel a suscité de vives émotions négatives : dégoût, colère, honte et tristesse.
L’image représente une cause face aux enjeux du réchauffement climatique, et illustre une situation classique, sans double sens possible. Le lien est difficile à faire avec le sujet du changement climatique. Cette image touchera particulièrement les individus qui montrent de l’intérêt envers la cause animale ou bien leur santé et leur façon de s’alimenter. Les récents scandales liés aux abattoirs en France ajoutent une forte contextualisation du visuel, qui peut susciter l’envie de se mobiliser sur le sujet. Le contraste carcasse / chaîne humaine avec uniforme blanc ajoute en intensité.
D’après les résultats de l’étude, le visuel donnera à la fois l’envie de s’informer, de parler autour de soi du sujet, d’agir concrètement et de convaincre les autres d’agir.
Les ONG et les associations sont jugées les plus légitimes pour communiquer à partir de ce visuel.

Marfrig Slaughterhouse Facilities in Brazil | ©Greenpeace Source

Niveau d'émotion:

forte

D’après l’étude, ce visuel a suscité la colère et la tristesse à forte intensité ainsi que le dégoût et la colère en moyenne intensité. Cette image représente un champignon d’explosion nucléaire sous la forme d’un clown. L’aspect dérangeant, voire ironique, de l’image vient de l’expression du clown qui semble sourire. Cette expression crée une ambiguïté. Se moque-t-il de nous ? Si tel est le cas, l’image donne la sensation d’un complot ou d’une vaste farce réalisée à l’insu des hommes. Ainsi, la responsabilité individuelle n’est pas mise en cause. Comme l’image présente peu d’éléments contextuels, le lien avec le réchauffement climatique n’est pas évident non plus.
Une explosion nucléaire évoque davantage la guerre que la menace que représente l’homme et ses besoins énergétiques galopants pour la planète. Cette image a mieux fonctionné auprès des ambassadeurs car ils sont les plus indignés par les problématiques énergétiques et qu’ils sont adeptes des visuels plus choquants pour créer un électrochoc auprès des publics moins engagés. Les ONG et les associations sont jugées les plus légitimes pour communiquer à partir de ce visuel.

Source

Niveau d'émotion:

faible

Cette illustration a suscité la tristesse, la colère et la peur à moyenne intensité et de l’intérêt à faible intensité.
Cette image illustre l’activité des grosses villes représentée par une figure masculine menaçante et ardente qui tue à petit feu la nature incarnée par « une dame nature ». Si la photo s’appuie sur un traité illustratif très symbolique, la présence d’éléments humains (le visage féminin, la main masculine) rappelle la responsabilité de l’homme sur la dégradation de l’environnement.
C’est une illustration décalée, assez facilement compréhensible par le récepteur.
Le pistolet sous forme de ville attire tout de suite le regard et symbolise clairement la notion de menace. Le contraste entre la grosse ville et la nature, est net. Cette image a suscité une plus forte incitation à l’action chez les ambassadeurs, plus sensibles que les autres publics aux traitements visuels décalés et chocs.
Les ONG et associations sont vues comme les plus légitimes, et les entreprises les moins légitimes à communiquer à partir de ce visuel.

Source

Niveau d'émotion:

forte

D’après l’étude, ce visuel a suscité : la tristesse, la colère, le dégoût en forte intensité ainsi que la peur à moyenne intensité. Cette image représente le contraste saisissant entre des activités industrielles polluantes au loin, et un écosystème naturel au premier plan. L’aspect inquiétant de l’image est accentué par le traitement colorimétrique ocre et noir qui évoque la terre et la suie.
C’est un visuel traditionnel qui ne comporte aucun code humoristique, et qui évoque la menace que représentent les activités humaines sur des écosystèmes naturels. L’image est assez facile à décrypter, et le lien avec le réchauffement climatique évident.
Cette image poussera davantage un public averti aux questions environnementales à agir.
En termes d’émetteurs, ce sont les institutions publiques centrales qui sont identifiées les plus légitimes quant au recours à ce visuel ; les entreprises étant vues comme les moins légitimes.

Auteur : Roy Luck | ExxonMobil Refinery, Baytown TX

Niveau d'émotion:

forte

L’usine : un univers opaque et sans vie.
Ce visuel traditionnel met en scène, avec une prise de posture de l’auteur, l’industrie comme cause de pollution de l’air… sans la présence de l’homme.
L’épaisseur des nuages de fumée émis par les cheminées rend l’arrière-plan illisible. Stigmatisante pour l’industrie, la noirceur de ce visuel le rend facilement compréhensible sur un sujet qui fait écho pour tous aux enjeux du réchauffement climatique et renvoie à du vécu, ce qui tend à renforcer la force du message.
Un visuel qui suscite un niveau émotionnel plutôt élevé d’émotions fortement négatives : tristesse, colère, dégoût, peur… et incite plutôt à l’action notamment auprès des consom’acteurs et surtout les Ambassadeurs, des effets plus nuancés chez les indifférents.
Les institutions publiques centrales ont été jugées les plus légitimes pour communiquer à partir de ce visuel.

© Lu Guang | Greenpeace

Niveau d'émotion:

faible

Les gaz d’échappement : un si gros nuage pour une si petite voiture.
Ce visuel militant et décalé illustre le problème des gaz d’échappement des voitures, cause de pollution de l’air notamment dans les villes et en lien direct avec le réchauffement climatique.
Les immeubles en fond ne sont presque plus visibles tant l’air est opaque. Facilement appropriable et compréhensible, ce visuel reste culpabilisant auprès des personnes se déplaçant en voiture. On ne comprend pas facilement néanmoins dans quelle ville on se situe, les inscriptions sur le support gonflable étant écrites dans une langue étrangère. Il fonctionne moins bien auprès des indifférents mais incite les autres cibles, notamment à agir.
Il engendre un niveau émotionnel intermédiaire avec des émotions principalement négatives : tristesse, colère, dégoût.
D’après l’enquête, les associations et ONG sont jugées les plus légitimes pour communiquer à partir de ce visuel

Campagne de WWF.

Niveau d'émotion:

faible

D’après l’étude, ce visuel a suscité un niveau d’émotions assez faible, les émotions principales étant tristesse et intérêt. L’image est peu facilement compréhensible du public, on y voit des rayonnages de produits dans un hypermarché et notre regard est submergé par cette abondance de produits. L’image présente une cause de nos modes de consommation, une production surabondante de biens dans une société de la surconsommation qui semble nous demander si l’on souhaite rester face à ce constat de consommation à outrance, manufacturée, déshumanisée… L’image présente un caractère esthétique, voire plasticienne, avec des composantes décalées dans son traitement même. Elle s’adresse à un public averti, qui va privilégier les circuits courts par exemple ; elle fonctionne ainsi plutôt sur les gens qui se posent la question sur la meilleure façon de consommer. Chez ces publics, l’image va susciter une forte incitation à convaincre les autres d’agir et surtout à agir concrètement chacun à son niveau. En termes d’émetteurs, ce sont les ONG qui sont identifiées les plus légitimes quant au recours à ce visuel ; les collectivités territoriales étant vues comme les moins légitimes.

AuthorOriginal : lyzadanger | Derivative work : Diliff Source

Niveau d'émotion:

faible

D’après l’étude, ce visuel a suscité assez peu d’émotions, celles-ci étant plutôt tournées autour de l’intérêt, la tristesse et la colère. L’image représente une des causes du changement climatique, le recours à une énergie polluante, le charbon. On y voit ainsi un train fonctionnant au charbon et projetant d’importantes volutes de fumée noire encrassant l’air, et notamment l’air pur des campagnes qu’il traverse. Elle exprime aussi la nostalgie (les trains à l’ancienne). On a donc une possibilité de double interprétation, avec un risque de nostalgie pour une certaine clientèle. Elle a un niveau d’ambiguïté, empêchant le message de pollution de s’exprimer pleinement et donc d’accrocher le lecteur. L’image n’est donc pas compréhensible par le public, hormis envers des publics déjà sensibilisés comme les ambassadeurs et les consom’acteurs, et encore pas de façon très forte.
Finalement, cette image suscite à la fois une envie d’en parler autour de soi mais aussi à agir concrètement et de convaincre les autres d’agir. En termes de légitimité à utiliser ce visuel, ce sont très nettement les institutions publiques qui sont les plus légitimes à l’utiliser.

Own work | Author : SL Story's

Conséquences

Niveau d'émotion:

faible

Le ciel est gris et l’on voit de la fumée sortir des propulseurs de l’avion. Cela évoque la pollution, et indirectement le réchauffement climatique, mais aussi le départ, souvent en vacances pour la majorité d’entre nous.
Il représente une cause aux enjeux du réchauffement climatique, et ne présente pas de composantes décalées ou humoristiques.
L’image est facilement compréhensible du public, elle évoque une situation “banalisée” dans nos sociétés.
D’après l’étude, ce visuel a suscité les émotions suivantes : intérêt, peur, tristesse et colère. L’intensité de la colère est très forte sur cette image pour un public d’ambassadeurs. Les indifférents ou les consom’acteurs n’y voient que peu d’intérêt.
Elles incitent surtout les ambassadeurs à en parler autour d’eux et à convaincre les autres d’agir. Les institutions publiques centrales ont été jugées particulièrement légitimes pour communiquer à partir de cette photo.

Source

Niveau d'émotion:

faible

L’image représente la ville de Paris (avec la Tour Eiffel) sous un épisode de pollution. Elle illustre une conséquence aux enjeux du réchauffement climatique, elle est d’un usage assez commun pour illustrer les questions de pollution. L’image est facilement compréhensible du public, car plutôt proche géographiquement et psychologiquement du quotidien des français : on peut facilement s’y identifier et ressentir le malaise créé par les pics de pollution lorsqu’ils surviennent. D’après l’étude, ce visuel a suscité les émotions suivantes : colère, tristesse, dégoût et peur. Chez les indifférents ce fut surtout de la tristesse là où consom’acteurs et ambassadeurs ont exprimé majoritairement de la colère. Elle incite les consom’acteurs à s’informer, motive les indifférents à en parler autour d’eux, et incite les ambassadeurs à agir et faire agir encore plus. Les institutions publiques centrales ont été jugées particulièrement légitimes pour communiquer à partir de cette photo.

Own work | Author : ILJR Source

Niveau d'émotion:

faible

D’après l’étude, ce visuel a suscité les émotions suivantes, de façon très faible : intérêt, puis surprise et joie.
L’image est une conséquence au réchauffement climatique : elle représente une vue aérienne d'une zone en déforestation (culture de palmiers destinés à produire de l'huile de palme).
Elle ne présente pas de composantes décalées ou humoristiques.
L’image présente un caractère esthétique mais n’est pas facilement compréhensible du public : le lien avec le sujet du réchauffement climatique n’est pas évident pour un public non initié. La végétation et le type de paysage peuvent paraître lointains pour un public français : il n’est pas facile de s’y identifier dans son quotidien. Elle suscite d’ailleurs d’abord une forte demande d’information avant une envie d’en parler autour de soi ou d’agir concrètement. Les ONG ainsi que les institutions publiques nationales sont jugées plus légitimes pour communiquer à partir de ce type de visuel d’après l’enquête.

Ulet Ifansasti | Greenpeace

Niveau d'émotion:

forte

D’après l’étude, ce visuel a suscité les émotions suivantes, de façon intense : honte, dégoût, colère, tristesse et intérêt. L’image représente une conséquence aux enjeux du réchauffement climatique, et illustre une situation décalée en usant des codes humoristiques. Il est facile de comprendre le visuel qui dénonce le trop-plein de déchets, en lien direct avec la thématique du climat : chacun s’est déjà confronté aux poubelles qui débordent sur les trottoirs. On peut cependant interpréter le visuel selon différents points de vue. Montrer les jambes d’une femme mises en scène ajoute un aspect ironique au visuel : et appelle le public à prendre ses responsabilités de citoyen face au gaspillage alimentaire. D’après les résultats de l’étude, l’image donnera davantage envie d’agir concrètement dans son quotidien, et de convaincre son entourage à agir. Les institutions publiques centrales et les administrations publiques locales ont été jugées les plus légitimes pour communiquer à partir de ce visuel.

(Antoine Repesse) Source

Niveau d'émotion:

faible

D’après l’étude, ce visuel a surtout suscité de la peur et de la tristesse mais dans une intensité moyenne.
Cette image décalée représente une conséquence aux enjeux du réchauffement climatique. Elle met en scène l’isolement et la désincarnation qui peuvent résulter d’une utilisation abusive de nouvelles technologies, ici le téléphone portable, élément central du visuel.
Le malaise provoqué par le visuel est clairement accentué par l’uniformisation des personnages, leurs visages sans expression, leurs regards vides, l’absence de toute note colorée à la faveur du blanc, du gris, du beige. On retrouve les codes d’un cauchemar. La parfaite symétrie horizontale de l’image termine de créer un aspect inquiétant et surnaturel. Il n’est pas évident de s’y identifier : les individus sont masqués, on ne distingue par leurs expressions. Le visuel n’est donc pas univoque et on peut l’interpréter de différentes manières. Le lien avec la thématique climatique n’est pas direct. L’image incitera davantage les ambassadeurs à agir concrètement, qui sont sensibles à ce type de visuels légèrement décalés et provocants.
Les institutions publiques centrales ont été jugées les plus légitimes pour communiquer à partir de ce visuel.

Source

Niveau d'émotion:

forte

D’après l’étude, ce visuel a suscité les émotions suivantes, de façon très intense : intérêt, peur, tristesse et colère. L’image représente une conséquence aux enjeux du réchauffement climatique, et ne présente pas de composantes décalées ou humoristiques. La notion de pollution ne permet pas de mettre en lien le visuel avec les questions environnementales de façon évidente.
L’image est facilement compréhensible du public, car plutôt proche géographiquement et du quotidien des français : on peut facilement s’y identifier. L’ambiguïté sur les raisons du masque oblige l’individu à faire appel à son raisonnement et rend donc le traitement de l’image plus exigeant que pour la plupart des autres visuels. Elle met en outre en évidence un contraste entre la naturalité rassurante et le risque encouru par les produits chimiques pour le consommateur et les travailleurs agricoles. D’après les résultats de l’étude, ce visuel donnera a un fort pouvoir d’incitation à l’action, notamment dans l’incitation à agir concrètement et à convaincre les autres d’agir. Les institutions publiques centrales ont été jugées les plus légitimes pour communiquer à partir de ce visuel.

© Les Stone / Greenpeace

Niveau d'émotion:

faible

Cette image représente un homme en tenue de bureau ramant dans un canot sur une mer asséchée. Elle illustre le réchauffement climatique et tourne au ridicule l’(in-)adaptation de notre contemporain à son environnement duquel il a contribué. Cette image a surtout provoqué de la tristesse et de la colère. Elle est particulièrement incitative auprès de l’ensemble de la population. Elle donne envie d’agir et le sentiment que les actions individuelles peuvent être efficaces. Elle joue sur le contraste, le paradoxe. Ce procédé exige de l’individu qu’il fasse appel au raisonnement afin de traiter l’information, le message qui lui sont communiqués. Son traitement n’est pas uniquement émotionnel et est donc plus exigeant que pour des images explicites et univoques. Le sentiment de pouvoir agir de façon efficace ne relève pas uniquement de l’émotion mais également du raisonnement, de la réflexion. En jouant sur l’incongruité, ce visuel permet ainsi aux personnes d’envisager leur pouvoir d’action.
Les institutions publiques centrales ont été jugées les plus légitimes pour communiquer à partir de ce visuel.

Source

Niveau d'émotion:

forte

Ce visuel représente des hommes travaillant à dépolluer une plage victime d’une marée noire. Il joue sur les contraste du noir et du blanc. La végétation dans l’angle en haut à gauche est là pour montrer qu’il s’agit d’une photo en couleur. La marée noire a “avalé” les couleurs et le paysage. Sur l’ensemble de notre échantillon, cette image a fait vivement réagir les individus : tristesse, colère et dégoût. Pour autant, elle n’est que modérément incitative quant à l’envie d’agir. L’effet inverse s’observe chez les personnes qui se sentent les moins concernées par l’environnement : l’image leur donne envie d’agir sans pour autant avoir une forte réaction émotionnelle. On peut poser l’hypothèse que les personnes les moins sensibilisées à l’environnement évitent les émotions négatives afin de se prémunir d’un état de conflit interne (sentiment de responsabilité, de culpabilité).
Ce visuel peut donc servir à deux objectifs différents : inciter les moins sensibilisés à agir ou faire réagir émotionnellement les plus convaincus. Les institutions publiques centrales et les associations et ONG ont été jugées les plus légitimes pour communiquer à partir de ce visuel.

© Roengrit Kongmuang / Greenpeace

Niveau d'émotion:

faible

Cette image représente un jeune homme inhalant un bronchodilatateur, prescrit dans les troubles respiratoires. Pas de fioriture, pas de prétention artistique dans ce cliché, la photo se veut illustrative. Elle ne semble efficace qu’auprès d’une cible avertie. Elle fait vivement réagir émotionnellement les personnes les plus sensibilisées aux enjeux environnementaux (tristesse, colère, peur, culpabilité). Elle a au contraire tendance à laisser impassibles les moins impliqués. Cette différence peut très bien se comprendre par la distance psychologique et les biais d’optimisme. En effet, d’une part, il n’est pas une évidence pour tout le monde que les troubles respiratoires sont une conséquence directe de l’environnement sur l’individu. D’autre part, les individus les moins impliqués ont tendance à privilégier une stratégie de déni face aux conséquences individuelles de la détérioration de l’environnement.
Les institutions publiques centrales ont été jugées les plus légitimes pour communiquer à partir de ce visuel.

NIAID

Niveau d'émotion:

faible

Vers une nature qui reprend ses droits ?
Ce visuel représente une conséquence du réchauffement climatique. Il est décalé et propose une image de la ville de demain où l’homme est absent, laissant la nature s’approprier des vestiges de buildings dans une ambiance et lumière plutôt sombre.
Un visuel qui engendre un niveau émotionnel intermédiaire centré sur des émotions plutôt négatives : tristesse, colère, intérêt, peur, honte,… mais dont la lecture et l’appropriation sont difficiles et suscite des incertitudes quant à la contenu du message transmis.
Cette image, plutôt déconnectée de l’enjeu du climat qui incite à se renseigner notamment les indifférents, mais en l’état incite peu à agir.
Les administrations publiques locales et les associations et ONG ont été jugées les plus légitimes pour communiquer à partir de ce visuel.

© Yannick Monget Source

Niveau d'émotion:

faible

Le masque à gaz : un ustensile bientôt indispensable ?
Ce visuel décalé cherche à mettre en lumière les conséquences dévastatrices pour la santé de la pollution de l’air. Toutefois, sa lecture n’est pas évidente au premier abord, ce qui nuit à son appropriation et sa compréhension : l’absence du contexte d’utilisation et la confusion avec d’autres objets (selles de cheval par exemple) nuisent à l’identification de l’image comme pouvant être en lien avec des questions environnementales.
Cet alignement de masques qui se perd dans l’arrière-plan, sans présence humaine ni contexte pour l’incarner, ne suscite que peu d’émotions plutôt négatives : tristesse, colère, dégoût, peur.
Ce visuel déclenche un pouvoir incitatif limité quelle que soit la cible.
Les institutions publiques centrales et les associations et ONG ont été jugées les plus légitimes pour communiquer à partir de ce visuel.

Auteur : Tomasz_Mikolajczyk | Licence : CC0 Public Domain

Niveau d'émotion:

forte

D’après l’étude, ce visuel a suscité un niveau d’émotions assez fort : honte, peur, dégoût, tristesse et colère.
L’image est facilement compréhensible du public, on y voit des fûts de déchets nucléaires échoués, simulant une pollution nucléaire sur une plage. Le public peut se sentir proche de son quotidien du fait même de la présence d’un surfer traversant cette plage de déchets en remontant de la mer. Cela met en avant un contraste saisissant entre l’activité de nautisme où l’on profite des vagues et des courants et cette plage envahie par ces fûts de déchets nucléaires, hautement dangereux pour l’homme et la nature, et dont l’homme est à l’origine.
L’image présente un caractère esthétique, mais également des composantes décalées. Elle touche essentiellement les Ambassadeurs, chez qui elle suscite une très forte incitation à en parler autour de soi et à convaincre les autres d’agir.
En matière de légitimité, ce sont les institutions publiques qui sont vues comme les plus légitimes à recourir à ce visuel. En revanche, les entreprises sont identifiées comme étant les moins légitimes.

© Greenpeace

Solutions

Niveau d'émotion:

faible

L’image représente une solution concrète aux enjeux du réchauffement climatique, avec une composante décalée, peu habituelle. Elle raconte une nouvelle histoire, mais ne présente pas d’atout esthétique particulier, et ne donne d’information en particulier. L’expression des visages n’est pas “jolie”, et si l’image est compréhensible du public, on ne saisit la vocation de l’engin (un “school bus”) qu’en lisant l’affiche. Le fait que ce véhicule serve à emmener les enfants à l’école touche le public et montre que d’autres façons de faire sont possibles.
D’après l’étude, ce visuel a suscité de la joie de façon significative, et de l’intérêt et de la surprise à moindre mesure. Ces sentiments ont surtout été ressentis chez les ambassadeurs. Les ambassadeurs souhaitent en savoir plus sur cette solution qui les pousse à agir concrètement, mais n’incitera pas les autres public à agir.
Les administrations publiques locales ont été jugées particulièrement légitimes pour communiquer à partir de cette photo.

Golem13

Niveau d'émotion:

faible

L’image représente une voiture électrique, et donc une solution aux enjeux du réchauffement climatique. 
Elle ne présente pas de composantes décalées ou humoristiques.
L’image est facilement compréhensible du public, car elle se banalise dans le quotidien des français habitant en ville. D’après l’étude, ce visuel a surtout suscité de l’intérêt de façon significative et de la joie de façon moins importante. Elle poussera surtout un public d’ambassadeurs à agir concrètement et convaincre les autres d’agir. Si sa fonction d’information est remplie de manière univoque, la joie ressentie l’est surtout par les consom’acteurs. Les indifférents et les consommateurs souhaitent s’informer plus largement, les ambassadeurs veulent convaincre largement autour d’eux.
Les administrations publiques locales et les institutions publiques centrales ont été jugées particulièrement légitimes pour communiquer à partir de cette photo.
Les entreprises sont aussi jugées légitimes pour communiquer à partir de ce visuel.

Niveau d'émotion:

faible

D’après l’étude, ce visuel a suscité une émotion de façon significative : l’intérêt.
L’image représente une solution de consommation qui permet de diminuer la quantité de déchets. Le lien avec la lutte contre le réchauffement climatique n’est pas évident.
Cette photo est stéréotypée et standard, elle ne présente pas de composantes décalées ou humoristiques. Ici, le photographe n’a pas exposé de point de vue particulier.
L’image est facilement compréhensible du public car proche du quotidien des français et accessible : on peut facilement se projeter dans cette pratique de consommation qui tend à éliminer les emballages. Les scores quant à l’incitation à agir sont assez élevés, surtout auprès d’un public d’acteurs concernées et experts. Ce type de pratique pourrait se révéler trop contraignant auprès d’une population indifférente aux questions environnementales. Les ONG et associations sont les structures jugées les plus légitimes pour communiquer à partir de cette photographie.

Bea Johnson House

Niveau d'émotion:

faible

D’après l’étude, ce visuel a suscité un niveau d’émotions faible. Seules les émotions surprise, intérêt et joie obtiennent juste la moyenne et ce quelque soit le public. L’image représente une solution de mobilité alternative face aux enjeux du réchauffement climatique avec une forte composante décalée ou humoristique.
L’image n’incite pas le public interrogé à agir, probablement parce qu’il paraît difficile de se projeter dans la situation proposée. Elle suscite plus l’envie de s’informer même si là encore le score reste inférieur à la moyenne.
Le visuel semble avoir été pris de façon spontanée, sans mise en scène ou réelle prise de posture souhaitée de la part de l’auteur de la photographie. Les qualités esthétiques de cette photo pourraient être améliorées.
Ce visuel représente néanmoins une forme de nouvelle histoire climatique, futuriste, déjantée, en tous cas inhabituelle. Enfin, ce sont les ONG qui apparaissent comme l’organisation les plus légitimes pour porter ce type d’image décalée.

Love these Bikes | Author: Peretz Partensky from San Francisco, USA

Niveau d'émotion:

moyenne

D’après l’étude, ce visuel a suscité les émotions suivantes : joie et intérêt, de forte intensité.
L’image représente une solution de mobilité alternative face aux enjeux du réchauffement climatique sans composante décalée ou humoristique.
L’image est facilement compréhensible du public car proche du quotidien des français et accessible : on peut facilement se projeter dans cette pratique de mobilité. Les scores quant à l’incitation à agir sont d’ailleurs élevés, en particulier auprès des populations les plus engagées, les « ambassadeurs ». Ce genre de déplacement peut en effet demander plus d’engagement et de contrainte auprès de populations indifférentes aux questions environnementales.
L’enquête montre enfin que les administrations publiques locales sont les structures les plus légitimes à communiquer à partir de ce genre de photographie, et devraient s’impliquer fortement pour favoriser ces mobilités.

'Act for Arctic' Ice Ride in Brussels | Greenpeace

Niveau d'émotion:

moyenne

D’après l’étude, ce visuel a suscité les émotions suivantes : intérêt, joie, et surprise à moindre mesure.
L’image représente une solution aux enjeux du réchauffement climatique, et ne présente pas de composantes décalées ou humoristiques.
L’image est facilement compréhensible du public, car plutôt proche géographiquement et du quotidien des français : on peut facilement s’y identifier. La présence d’une femme de qui court de dos dans les herbes hautes donne envie de se projeter dans la photographie qui représente un univers apaisant et lumineux.
Ce visuel provoque une forte incitation à l’action, en particulier auprès d’un public ambassadeur ou consom’acteurs.
Les institutions publiques centrales et les administrations publiques locales ont été jugées les plus légitimes pour communiquer à partir de ce visuel, qui représente un enjeu de société à large échelle.

Source

Niveau d'émotion:

faible

Ce visuel joue sur les contrastes : une dimension ancestrale incarnée par un chalet de berger, isolé, dans un état proche de la ruine, semblant oubliée tant par les hommes que par le temps et une dimension résolument moderne avec un panneau photovoltaïque comme seul marqueur contemporain. Le modernisme est traditionnellement associé à la nuisance environnementale. L’image réconcilie tradition et modernisme. Cette image artistique a peu d’effets émotionnels. Elle apparaît toutefois particulièrement incitative chez les plus engagés. Surtout, elle donne le sentiment que les actions individuelles peuvent avoir un effet sur l’environnement. Cet effet est suscité par l’incongruité que représente l’image. La présence de ce panneau solaire apparaît comme le fruit d’une volonté et d’une créativité individuelle. Ce visuel est à privilégier dans les campagnes souhaitant mettre l’accent, auprès d’un public sensibilisé, sur la capacité individuelle à agir positivement.
Les institutions publiques centrales et locales et les ONG ont été jugées les plus légitimes pour communiquer à partir de ce visuel.

©Antoine Bruy Source

Niveau d'émotion:

moyenne

D’après l’étude, cette image a suscité de l’intérêt et de la joie à forte intensité.
Ce visuel représente en plan serré de beaux légumes qui ont l’air appétissants. Le contexte est agréable : le soleil semble rayonner, on aperçoit une belle pelouse verte en arrière plan. Le personnage central tend ces aliments à l’objectif, il semble les adresser directement au spectateur. Ce procédé est efficace pour capter l’attention et nous entraîner dans l’image. L’image n’est pas ambiguë, on comprend immédiatement que cette photo a été prise pour donner envie aux consommateurs de manger sainement.
En revanche, le lien n’est pas évident avec le réchauffement climatique. Les tomates sont énormes et trop calibrées pour transmettre un message sur l’agriculture biologique par exemple.
Parce qu’elle est relativement neutre et qu’elle aborde un sujet universel -l’alimentation- cette image fonctionne auprès de tous les publics.
Les administrations publiques locales ont été jugées les plus légitimes pour communiquer à partir de cette photo, juste devant les associations.

jf-gabnor

Niveau d'émotion:

moyenne

D’après l’étude, cette image a suscité de l’intérêt à moyenne intensité.
L’image n’est pas évidente à appréhender au premier regard, c’est pourquoi elle a dû susciter de l’intérêt, plus que toute autre émotion. D’un point de vue esthétique, elle n’est pas très attrayante. Pour représenter des déchets, même organiques, peut être vaut-il mieux utiliser un traité illustratif que photoréaliste. De plus, elle n’a pas véritablement de qualités pédagogiques sur la fabrication d’un compost, et elle ne représente pas les bénéfices d’une telle pratique.
La compréhension est assez ambigüe pour cette image. On a du mal à comprendre ce que cette image veut nous montrer c’est-à-dire les bienfaits du compost. Cette image, qui illustre un changement de pratique en faveur de l’environnement s’adresse davantage aux consom’acteurs et aux ambassadeurs.
Les administrations publiques locales sont jugées les plus légitimes à communiquer à partir de ce visuel, juste devant les associations.

Ben_Kerckx

Niveau d'émotion:

moyenne

Vers la ville verte ?
Ce visuel futuriste de solution, décalé, propose une vision idyllique de la ville de demain : verdure et transports propres (tram, voiture électrique, vélo) cohabitent avec les buildings dans un cadre ensoleillé. Le côté projectif du visuel reste en phase avec notre niveau de développement technologique ce qui le rend facilement compréhensible et appropriable par tous.
Un visuel dont le lien avec le réchauffement climatique apparaît peu évident si ce n’est en creux à travers le caractère positif de la situation mise en scène.
Son appropriation suscite un niveau émotionnel fort mais ciblé d’émotions positives : intérêt, joie, surprise. La vision de l’univers urbain qu’il propose séduit et incite à minima à se renseigner. Un visuel qui encourage surtout les ambassadeurs à agir.
Les institutions publiques centrales et les administrations publiques locales ont été jugées les plus légitimes pour communiquer à partir de ce visuel.

©Yannick Monget Source

Niveau d'émotion:

faible

D’après l’étude, ce visuel a suscité principalement les émotions suivantes : intérêt et surprise, d’intensité moyenne.
L’image n’est pas facilement compréhensible du public, on y voit une construction faite de matériaux les plus divers (bois, pneus, pierres,..), issus apparemment de la récupération. Cette construction semble non finie, les matériaux peu nobles.
La maison apparaît encore en chantier, sans confort visible ; elle “ne fait pas rêver”. On ne comprend pas si cette habitation existe dans la réalité ou s’il s’agit d’une œuvre d’art.
L’image présente une solution aux enjeux du changement climatique, une solution fondée sur une économie circulaire. Toutefois, le lien avec le changement climatique n’est pas évident.
L’image présente un caractère de type informatif. Elle s’adresse essentiellement à une population déjà sensibilisée, les Ambassadeurs, chez qui elle suscite une incitation à s’informer, traduisant une difficulté de décryptage de premier niveau. Les institutions publiques sont vues comme les plus légitimes, et les entreprises les moins légitimes à communiquer à partir de ce visuel.

Stefan4

Niveau d'émotion:

moyenne

D’après l’étude, ce visuel a suscité les émotions suivantes : joie et intérêt, de façon significative.
L’image est facilement compréhensible du public, et apporte une double vision sur les énergies renouvelables, d’un point de vue technique via la présence de panneaux photovoltaïques, mais aussi d’un point de vue humain car on y voit un homme travaillant dans ce secteur. L’image présente ainsi une solution aux enjeux du changement climatique.
L’image présente un caractère informatif et univoque, mais pas de composantes décalées ou humoristiques. On peut qualifier cette photo d’ « institutionnelle » dotée d’une faible ambition narrative.
Elle provoque l’adhésion majoritaires des ambassadeurs et, dans une moindre mesure, des consom’acteurs. Cette image suscite une forte incitation à s’informer mais aussi à convaincre les autres d’agir.
En matière de légitimité au recours à ce type de visuels, ce sont surtout les entreprises et les institutions publiques qui sont identifiées comme les plus légitimes.

© Markel Redondo | Greenpeace

Préconisations

Une Institution publique nationale

En tant qu’institution publique nationale, vous êtes habilité à évoquer tous les sujets environnementaux, mais surtout ceux de la mobilité et de l’énergie qui représentent des enjeux à large échelle. Le thème de la consommation relève davantage d’enjeux à l’échelle locale.
Vous pouvez légitimement utiliser des visuels illustrant les conséquences du réchauffement climatique car le public estime que votre parole repose sur l’analyse fiable de scientifiques et de chercheurs.
 Vous pouvez également présenter des visuels de solution, puisque le public estime que vous devez apporter une réponse concrète aux ménages à travers les décisions prises par votre institution.
Vous pouvez utiliser des visuels « décalés » (innovants, utilisant les codes de l’humour) mais attention à ne pas être trop absurde ou caustique au risque d’être perçu comme un donneur de leçon.

Une institution publique locale

Au regard de votre forte implication sur d’aménagement de l’espace public, il est attendu que vous privilégiiez les visuels portant sur la mobilité (sur la voirie, les pistes cyclables, la pollution...).
En raison de votre proximité avec vos administrés, les participants à l’étude estiment que vous devez avant tout, présenter des visuels de solution à l’échelle locale.
Moins légitime que le tissu associatif pour employer des codes décalés, le public considère que vous devez davantage employer des visuels traditionnels.

Une entreprise

En tant qu’acteur privé, il est plus délicat pour vous de communiquer sur tous les sujets. 
Le public manifeste une méfiance généralisée envers le milieu privé, notamment parce qu’il est communément jugé comme étant responsable du réchauffement climatique.
Deux aspects sont mal perçus : la mise en scène des conséquences du réchauffement climatique et l’utilisation de codes humoristiques ou décalés, jugés “provocateurs”.
Les visuels les mieux perçus par les répondants présentent des solutions techniques relevant strictement du domaine d’activité de l’entreprise qui communique.

Une ong/association

En tant qu’ONG ou association, vous bénéficiez d’une large crédibilité qui vous permet d’aborder tous les thèmes (“consommation”, “mobilité et transports” ou “énergie”), et d’utiliser tout type de visuel (cause, conséquence ou solution). Vous pouvez même aller plus loin et employer des codes « décalés » , humoristiques, futuristes, dissonants.


Votre rôle est souvent de dénoncer ou d’alerter, pour autant, les visuels de solution que vous pouvez proposer sont très appréciés. 

En revanche, les visuels mettant en scène des aspects techniques du monde de l’entreprise ont été moins bien perçus. Et ceux employant un humour trop clivant peuvent être perçus comme moralisateurs.

Les « indifférents »

Le public dit « indifférent » est plutôt constitué de jeunes hommes au pouvoir d’achat limité et qui ne réalisent que quelques gestes entrés dans les moeurs (recyclage, économie d’eau et d’énergie).
Moins concerné par le sujet environnemental, ce public est plus réceptif à des émotions positives ou négatives mais modérées. On peut présenter des visuels de catastrophe non choquante, provoquer un léger stress mais sans dégoûter, ni culpabiliser. En effet, la charge émotionnelle imposée par des images choquantes peut se révéler contre-productive auprès de ce public, qui risquerait de se sentir inconfortable face à des visuels trop culpabilisants.
Les photographies représentant des situations trop stressantes émotionnellement sont susceptibles de provoquer un conflit interne pour le récepteur non averti aux sujets climatiques, qui cherchera à fuir un ressenti négatif trop puissant.

les « consom'acteurs »

Le public dit « consom’acteur » est plutôt rural, d’âge moyen ayant un pouvoir d’achat moyen à élevé. Ce public réalise des gestes au quotidien en faveur de l’environnement (acheter local ou bio, recycler, etc) mais qui sont avant tout motivés par l’envie de maîtriser son budget et sa santé. Cette catégorie d’individus rassemble des profils très différents, mais on peut tout de même observer un entre-deux vis-à-vis des émotions négatives.
On obtient donc des résultats intermédiaires, avec une plus grande sensibilité que les non-initiés face à des émotions négatives comme la colère, le dégoût, la tristesse ou le mépris. Les « consom’acteurs » sont en revanche moins réceptifs que les “ambassadeurs” à la peur, la honte ou la culpabilité. 

les « ambassadeurs »

Le public dit « ambassadeurs », est constitué d’individus plutôt ruraux, propriétaires de maison, âgés et au pouvoir d’achat moyen. Ce public s’engage socialement en réalisant du bénévolat pour l’environnement. Ce public averti sur les sujets environnementaux, s’engage socialement, est prêt à investir pour cette cause et a un rôle de prescription sur les autres publics. Il reçoit plus facilement des images à forte charge émotionnelle négative (tristesse, colère, dégoût, mépris et culpabilité), et est sensible à une plus grande variété d’émotions. Son implication pour ces sujets induit une plus grande charge affective et émotionnelle vis à vis d’un visuel sur le climat, peu importe l’émotion visée. Chaque émotion sera donc ressentie de façon beaucoup plus intense par ce type de public, exceptée l’indifférence, puisque les “ambassadeurs” sont directement investis par le sujet climatique. Ainsi, les ambassadeurs sont plus adeptes des images chocs que les autres publics.

Mobilité & transports

Le choix de la thématique «Mobilité & transports» répond au préoccupations et à l’environnement d’un public constitué de jeunes hommes urbains, locataires d’appartement et de catégorie socio-professionnelle supérieure. Ce thème correspond à leurs préoccupations quotidiennes car ils vivent généralement en métropole et sont très souvent confrontés à une circulation dense.
Cependant, l’étude montre que ce public ne réalise que des gestes isolés en faveur de l’environnement et qu’il est davantage sensible aux visuels traitant d’énergie. Il leur semble plus facile d’agir au quotidien sur cette problématique (en éteignant la lumière, 
en débranchant les appareils), qu’en faveur de la mobilité qui implique une grande réorganisation (se déplacer à vélo) ou un fort investissement (acheter une voiture électrique) qu’ils ne sont pas prêts à réaliser.

Consommation

Le choix de la thématique de la consommation répond aux préoccupations et à l’environnement d’un public constitué de femme d’âge avancé, de catégorie socioprofessionnelle inférieure et habitant en zone rurale.
La consommation est le thème qui offre la plus large possibilité d’actions concrètes sur le quotidien de ces types de ménages. Acheter des produits locaux, favoriser les aliments issus de l’agriculture biologique, trier et recycler ses déchets : beaucoup d’éco-gestes sont désormais accessibles à tous. Les retours économiques sont rapides, et la thématique “consommation” prend en compte des préoccupations sanitaires et d’hygiène, susceptibles de toucher ce profil sociologique.
La thématique de la consommation est considérée comme une “porte-d’entrée” vers une implication écologique plus importante : à mi-chemin entre les “indifférents” au sujet climatique et les “experts”, elle pourrait correspondre à un niveau d’engagement intermédiaire des « consom’acteurs ».

Energie

Le choix de la thématique de l’énergie répond aux préoccupations et à l’environnement d’un public plutôt constitué d’hommes de catégories socioprofessionnelles supérieures, propriétaire de maison, résidant dans des villes moyennes.
Il apparaît logique que la thématique “énergie” soit majoritairement sélectionnée par un public propriétaire de logements. Ces individus ont des problématiques d'entretien de leur bien : cela les pousse à développer leur expertise technique sur le sujet. La rénovation énergétique, l'installation de panneaux solaires, l’évolution de l’isolation du logement, etc. sont des clefs d’entrée vers des pratiques engagées et écologiques, sous la forme d’éco-investissements. Déjà familiers des questions liées aux enjeux écologiques, ces acteurs impliqués pourraient se retrouver plus facilement que des publics moins investis dans des visuels représentant des aspects énergétiques plus techniques.

Alimentation / qualité de l'air

Nous avons observé que la préférence d’une thématique était corrélée aux préoccupations et au vécu du public visé (localisation géographique, situation économique, voire niveau d’engagement des répondants) : chacun revisite les photos au regard de son propre vécu.

Privilégiez donc des visuels qui font écho au quotidien de votre public.